dimanche 18 mai 2008

Musée National de Céramique !

Aurélie !

lundi 12 mai 2008

[Thirty Seconds To Mars] bis

Certains d'entre vous sont déjà au courant, d'autres auront fait le rapprochement avec les deux, trois posts précédents qui ont pu parler de ce groupe (hélas) californien ;
j'ai été et suis encore assez fan de l'univers Marsien. Il y a bientôt plus d'un an, j'avais rejoint un forum français, désormais rebaptisé FNOF* pour cause de scission interne entre ses membres dont une partie (la mienne) s'en est allée créer un BOF** sous d'autres cieux, parce que décidément non, ce n'est pas drôle d'être bridé, censuré et critiqué dans une partie cachée.

Bref. Toujours est-il qu'à la grande époque, je n'avais évidemment pu m'empêcher de faire des dessins, jusqu'à me faire créer un topic rien que pour moi. Partant des dessins de plusieurs membres, j'ai évidemment fini par dessiner les guys eux-mêmes.
Il me serait impossible de retrouver la trame du délire, mais il n'empêche qu'en début d'année scolaire, plusieurs F(N)OFiens m'ont demandé d'en faire les figures d'un jeu de poker. Il est vrai que l'attente fait souvent partie de la lourde tâche de l'échelon ou de ses assimilés, et qu'il n'était pas si stupide que cela d'imaginer que des parties de poker seraient suscpetibles d'égayer les longues files d'attente devant les salles de concert. D'autant plus si ledit jeu était aux couleurs de Thirty.
N'écoutant que ma vocation artistique (ahem), j'avais donc entrepris de répondre à cette demande et dessiné les figures, puis les cartes, leur verso, etc. Ce qui nécessita un travail considérable, auquel je ne m'attendais pas, mais dans lequel je persistai tant j'avais le sentiment d'être soutenue. Je dessinai, scannai colorisai, puis créai les cartes à chiffres avec les glyphes. La dernière étape fut d'imprimer ce jeu, par mes propres moyens. J'achevai donc là mon imprimante, mon stock de bristol, ainsi que celui de papier plastifiant. Et enfin, plus d'un mois après le début de la création, je pus soumettre au F(N)OF le résultat.
Aussitôt, des dizaines de réactions envahirent le topic, mais si elles se fussent arrêtées au simple "c'est chouette/beau/cool", l'affaire n'eût sans doute pas pris plus d'ampleur que cela.
Sauf que beaucoup de membres voulurent leur jeu à eux.
Suite à un rapide calcul, je réalisai que les faire à la main étant tout simplement impossible, et la qualité trop médiocre. Je me renseignai donc sur le nombre de demandes, insistai pour avoir un soutien assuré, et partis en quête d'un imprimeur professionnel qui pût réaliser ce projet.












Un seul me répondit (j'en profite pour faire la publicité d'IDS et de M. Christophe Poulmarch), et l'affaire pris des mois. Le devis dépassai les 1000euros pour 30 jeux, il me fallait donc obligatoirement 30 paiements avant de lancer la machine. Mais au bout des mois de négociation avec l'imprimeur, l'enthousiasme était retombé. Je peinai à rassembler une dizaine de paiements, et l'impatience montant (je vous épargne l'amabilité des messages que je reçus dès lors de la part de ceux qui avaient payé), je me vis dans l'obligation de lancer la fabrication en complétant par mes propres moyens. Et si le bonheur de voir ma création imprimée "pour de vrai" atteignit son paroxysme lorsque je vis les jeux, il fut néanmoins entaché de l'angoisse d'avoir à faire un premier chèque à hauteur de la moitié du devis... Le directeur d'impression, adorable, m'avait toujours soutenue, connaissant ma situation, et me proposa de ne payer la seconde partie qu'une fois le reste des jeux écoulé.

Il se trouve donc qu'à présent, il me reste une vingtaine de jeux, que je vends un par un, mais j'ai encore vent des réflexions concernant le prix unitaire (40euros) de la part de personnes qui n'ont pas compris à quoi celui-ci était dû (quantité de la commande, travail sur les couleurs, papier employé par l'entreprise... j'en passe).

Je profite donc de mon petit blog pour en faire la promotion, et espérer ainsi en vendre encore, car après tout il s'agit autant de mes dessins que de la Thirtysphère.
Vous pouvez me contacter par mail ici : solenne_g@yahoo.fr

*Forum Non Officiel Français
**Board Officiel Français

dimanche 11 mai 2008

Plagiat !

La France.

Petit état hexagonal egocentré, sis entre réserve à saumons et réserve à thons, la France a longtemps cherché, tel le tricot de Géraldine Chonfleur, à étendre sans limites la surface de son territoire, mais sans jamais y parvenir.
Hannibal aura eu beau enseigner le ski à ses éléphants,
Charlemagne envoyer des missi dominici aux quatre coins de son empire,
François Ier revendiquer l'héritage de Louise (de Savoie, pas MacNasty),
Louis XIV récupérer l'alma mater de la beu,
ou Napoléon (est mort à Sainte Hélèneuuuuh) envoyer ses troupes en mission Zubrowka du côté de Moscou,
jamais la France n'aura dépassé la ceinture pyrénéo-alpino-rhénano-ardennaise. Il faut avouer que les Ardennes constituent une barrière géographique naturelle infranchissable, d'autant que l'on ne sait toujours pas exactement ce qui se trouve derrière.

Napoléon, manifestement frustré de n'avoir jamais su résoudre le puzzle 800 pièces offert par Letizia (Buonaparte, pas celle d'Optic2000), décida un beau matin de 1799 de découper une carte de france en petits morceaux pour en faire des bons points, distribués à des gens en uniforme pré-fait.
Ainsi naquit la province. Mais l'objet ici sera plutôt son antonyme, à savoir : Paris.


Paris. (-Paris)

Anciennement Lutèce (<lutetia parisiorum : la terre boueuse des Parisii), Paris a longtemps lutté contre les Rémois inventeurs du fan-club de Clovis et de l'eau gazeuse,
contre les Orléanais cousins usurpateurs de cou
ronne,
voire contre les Silvanectes persuadés que l'élection quasi-sarkozy
enne d'Hugues Capet leur filait le droit de se la péter.
Toujours est-il
que la cité des Parisii (vous pouvez prononcer "par iciii !") a fini par trouver sa place sur le devant de la Seine, et se prévaloir du rang de département à elle seule. Il faut dire que seule notre belle ville est dotée d'un atout indéniable : sa population. Haussmann énervé lui a même offert la possibilité d'en entasser un maximum tout en conservant des rues d'ampleur extraordinaire : les immeubles.
Le Parisien entassé et entasseur constituera donc l'objet principal de cet article.










Le Parisien.


Entrer à Paris relève de l'ingéniosité médiévale et pour cause : le Parisien est une espèce menacée. Entendez par là que sans la muraille crénelée de radars qu'est le périph, l'atmosphère parisienne s'échapperait en province et ôterait toute possibilité de survie au petit microcosme qui se développe autour de la tour FL.
Pour entrer dans la capitale,vous devez donc justifier soit d'un titre de transport estampillé SNCF, soit d'un quatre-roues capable de cré
neauter dans un espace de 3m de long en moins de 2s et demie. Si votre idole Nils Holgersson vous a donné l'idée d'y aller par la voie des airs, oubliez : le survol de Paris est interdit pour cause de drones et d'hélicoptère présidentiel.
Une fois la porte (qu'elle soit italienne, orléanaise, bagnoletaise ou villettoise) franchie, le
provincial empruntera le tube souterrain pour se sentir Bienvenüe.
C'est là que son travail d'ethnologue commence : chemi
se hawaïenne, short et sandales à chaussettes intégrées côtoieront très vite polo, pepejeans et escarpins à pansements intégrés. Fouillant frénétiquement son short à compartiments à la recherche du précieux rectangle de bristol blanc (ou mauve, selon qu'il s'agit du ticket old school ou du remasterisé) qui lui permettra de sortir des voûtes carrelées de la Régie des Transports qui a un nom de crachoir, le provincial restera muet d'admiration devant la Parisienne qui, telle une magicienne, effleurera simplement de son Prada la borne Navigo pour se libérer des reflux nauséabonds du métro.
Enfin à l'air libre, le provincial toussera, car ici l'air est si chargé de minéraux carboniques que ses petits poumons regretteront l'azot
e des étables. Mais point ne reculera, car son enquête se doit d'être rondement menée : il entreprendra donc une petite promenade sur les trottoirs avant de comprendre que xXx y a été tourné, et pour cause : la moyenne du Parisien à pied frôle les 50km/h, et le Parisien n'est pas encore pourvu de clignotants pour annoncer son changement de voie.
Mieux que cela: lorsque le Parisien s'arrête, il s'assoit sur une terrasse de café... sur ledit trottoir. Ce qui me permet d'embrayer (ha, ha) sur une institution typiquement parisienn
e : le café.








Le café est à la fois lieu et principe socialisant.
Vous ne connaissez pas une charmante personne ? Proposez-lui un café.
Vous avez RDV avec quelqu'un ? Donnez-lui pour point de rencontre un café.
Vous vous ennuyez profondément ? Prenez un café.
Vous, petit provincial, êtes adepte de la clope ? Le Parisien fait mieux : il a le café-clope. Hé ouais.
Le produit en lui-même reste à étudier, car il faut croire que Paris importe le café directement depuis le Mexique, tant son tarif exorbite les yeux rougis du provincial. A moins que dans le petit noir ne soient inclus le prix de l'avancée sur le trottoir municipal, le déplacement du serveur et les chauffages/brumisateurs de terrasse (selon la saison).
Quant au concept de café, sachez qu'il est polymorphe puisqu
e passés 20h, il se transforme en "verre".
Observatoire de la populace autochtone, le café permettra au provincial de reposer ses pieds meurtirs par l
e bitume capital et de juger du comportement de son semblable, son frère (www.rousseauisalsoalive.com). Et, plus vite, qu'après une bouffée de P., l'hallucination détournera son esprit. Le Parisien lui semblera hermaphrodite, tant il est difficile de savoir qui des deux sexes passe le plus de temps devant son miroir avant de descendre les 6 étages sans ascenceur de son réduit étudiant ou les 14 avec ascenceur plus grand que ma salle de bains de son appartement (parental mais faut pas le dire) seizièmenordesque.
Un petit indice : la Parisienne est souvent dotée d'un appendice Longchamp qu'elle porte au creux du coude, l'apparentant de manière plus ou moins prononcée à la famille des théières. Notez également l'excroissance capillaire relativement fournie qui protège la partie droite (ou gauche, mais ce blog est a-politique, je le répète) de son visage.
Le slim, quant à lui,reste co
mmun aux deux sexes,à ceci près que seul le Parisien est autorisé à en conserver la ceinture au-dessous des fesses, laissant apparaître son sous-vêtement griffé CalvinKlein. Je m'autorise là une digression qui me permettra peut-être d'obtenir enfin une réponse : le "klein" de Calvin Klein sur un sous-vêtement masculin présage-t-il de la taille de ce que l'on va trouver en-dessous ou bien les germanophones sont-ils seuls à se poser cette question ?
La Parisienne, elle, ne laissera paraître sa ficelle radiale qu'assise à la BSG, accessible après cession d'une carte à code-barres (la BSG, pas... , enfin !)

Toujours attablé à son café, le provincial en profitera pour établir une étude linguistique de la population qu'il observe.
Un premier aperçu, à enrichir :
lieux :
-Luco : jardins du Luxembourg
-Sèv'Bab' : station Sèbres-Baylone
-H4 : lycée Henri IV
-LLG : lycée Louis-Le-Grand
-BSG : bibliothèque Sainte Geneviève
-vélib': bicyclette locative
-imaginR : carte d'abonnement aux services de transports en commun
-les Champs : Champs-Elysées
-le Champs : Champs de Mars

-le fleuve : la Seine
-monop' : Monoprix
-épicerie : Monoprix dix fois plus cher quand Monoprix est fermé
-Franprix/Ed : Monoprix pour les pas-in
-catas
: catacombes version sans guide et entrée selon les plaques non soudées


adjectifs/noms :
-seizième nord : péteux
-péteux/euse : Parisien pure souche
-tecktonik : épileptique
-slim : jean taille 32 porté par une fille taille 44
-métro : journal gratuit
-jap': restaurant de quand on n'a pas d'idée
-polochaussuresbateau : catho
-PointGamma/Xtra : gala avec chopes
-Chartes/baldel'X : bal sans chopes
-champagn'piscine : champagne avec force glaçons et paille fluo, lunettes de soleil, terrasse, bouquin pour faire intello et Parisienne ano obligatoires
-soldes : pugilat féminin public annuel rue de Rennes/Rivoli

verbes :
-choper : choper
-aller danser : sortir en boîte
-boire un café : glander 4 heures dans un café
-réviser : glander 4 heures à la BSG
-choper un taxi : râler contre le service du métro jusqu'à 1h50 seulement et les noctiliens une fois par heure seulement
-prendre un taxi : parler créole/mexicain/roumain OU claquer 30 euros en 2minutes et 1km500

autres :
-matinée : séance de 15h
-ce matin : au réveil (entre 14 et 18h)
-ce soir : ce matin
-on s'télébouffe : on se rappelle on se fait une bouffe
-il est démaquable : fonce, ma poule
-il est maqué : vise son copain, ma poule
-tu me rappelles : j'ai plus de crédit

Muni de ce lexique, le provincial finira peu à peu par comprendre ce que le Parisien dit, et pourra perséverer dans son enquête jusqu'à découvrir les passe-temps de son objet.
Car le Parisien ne s'amuse pas comme tout le monde : il nage dans des piscines facilement assimilables à la population du métro aux heures de pointe,
il jogge entre deux avenues pleines de voitures,
il se promène dans des bois non prévus à cet effet sitôt que la nuit tombe,
il boit sans jamais regarder le prix de la pinte,
il fume agglutiné sur le cendrier mis à disposition par son bar,
il danse dans des boîtes avec de la vraie musique,
il shoppe tout et n'importe quoi parce que quoi qu'il cherche, il le trouve à Paris,
il se fait maquiller parce que chez Séphora c'est gratuit,
il se fait coiffer parce que dans les trainings Maniatis c'est gratuit,
il geeke partout parce que le wi-fi est disponible dans tous les parcs, tous les McDo, tous les cafés et toutes les places piétonnes,
il fesse le bouc parce que c'est in,
il randonne sur les toits ou dans les catas quand il ne sait que faire de ses nuits,
en version intello il possède la carte entrée libre de chaque musée et râle parce qu'il n'y a pas, comme à Turin, de carte donnant accès à TOUS les établissements culturels.


Cette étude m'a fatiguée. Je m'en vais en vélib'perso parfaire mon bronzage au Luco en lisant le ParisPasCher avec un monaco, tiens.





NB : Parisienne assimilée recherche provinciale désespérée à qui revendre son Trouver un Jules à Paris, parce qu'elle a déjà trouvé son Gros Chat à Lille...

Private !

dimanche 4 mai 2008

Peur !

samedi 3 mai 2008

Aller-Retour !

Breizh in Italy !

Nan !

Elle est courte, elle est dynamique, elle est étonnante et elle passe en boucle sitôt que vous ouvrez ce charmant blog-qui-sert-à-rien,
c'est...
la musique de fond !

Vous êtes surpris, attentif, puis irrité, énervé par cette musique fabriquée entièrement à partir de sons windows,
vous êtes...
le lecteur de ce blog !

Il est petit, il a une jolie DEL bleue, il peut être pressé à tout moment pour activer une commande sur votre PC,
c'est...
le bouton mute.





CQFD, alors ne venez pas m'embêter.

Objection !

C'est étrange, tout de même, de revenir ici et de constater que le dernier billet date du 14 avril et n'est même pas un dessin...

:x

A cela une (tonne d') explication(s), chronologique(s), en plus !
- du 15 au 19 avril : panne d'idée.
Enfin si, j'en avais un, mais je crains les foudres lointaines de ma-presque-soeur-adoptive-c'est-en-cours-de-négociation donc je ne l'ai pas achevé.

- du 19 au 23 avril : ça faisait longtemps ! panne d'internet.
En vérité, il s'agissait simplement de débrancher/rebrancher la livebox de mes propriétaires, mais vous y auriez songé, vous ?

- du 23 au 29 avril : panne de je-pense-aux-autres, immersion totale dans le tu-et-ego-nombrilisme de l'autre côté des Alpes.
C'est beau, Turin. C'est chouette, un beau français à Turin.
Si vous avez plus de courage que moi pour les regarder, j'ai commencé à rassembler quelques photos sur picasa ; c'est làààà !
Bon, sauf quand monsieur confond TURin et TUXin, mais il paraît qu'il ne faut pas le contrarier...
Notez toutefois que nous formons un couple parfaitement apte à tenir un stand de vente de biscuits bretons sur un marché italien, et d'une complémentarité teeellement romantique, jugez plutôt : Mademoiselle annonce les euros (parce que ça dépasse rarement 10) et Monsieur se tape (sauf votre respect) les centimes (parce que là, il y en a 99, ha ha !!!).

- du 29 avril à aujourd'hui : panne de sourire.
Je n'y peux rien, je ne suis hélas pas une simple main manipulatrice de crayon/scanner/soft/net, j'ai aussi un p'tit coeur tout mou...
Pour conjurer le sort, j'ai entamé deux dessins, sauf que... je n'ai plus de drivers pour mon scanner et mes durs sont tous pleins jusqu'à avoir les broches du fond qui baignent (cf. les idiomatismes paternels). Le premier qui rit sera sévèrement puni.


Dernière information : en ce moment, mes PC sont du genre bordélico-buggants, et il est urgent de faire le ménage sur un PC en tel état. Celles et ceux qui me connaissent savent la conclusion et les conséquences du syllogisme.