dimanche 24 février 2008

Petit jeu !

Ca s'appelle "Qui est qui ?" et c'est très drôle (ou pas) :


lui, il...

moi, je...

- sait faire la cuisine

- bénis Monoprix

- geeke comme un dieu

- geeke comme une truie

- crée des programmes

- casse des PC

(et ses c***lles à lui, accessoirement)

- parle couramment italien et php

- fais du latin et ça sert à rien

- est apatride

- suis à Paris

- a les cheveux longs

- ai les cheveux plus longs !

- sort tout le temps

- teste les pyjama-nova-tisane-
Nils-Holgersson parties

- a un frère de lait

- ai une soeur, c'est laid.

- vit alternativement avec une fille et un gars

- vis seule avec deux enfants et un chat

- n'a plus de crédit HAH

- ai 2 forfaits jamais en rade désormais

- porte des chapeaux

- porte le sac de Mary Poppins remasterisé

- gère ses fins de mois

- n'ai plus d'argent

- décolle

- le scotche

- m'énerve

- m'énerve

samedi 23 février 2008

Mon blog n'est pas mort !

Cela se voit comme Jean Sarkozy à Neuilly, mes dessins se font rares ici...

Pour les faineants qui n'auraient pas lu, la raison en est mon honnêteté maladive qui fait que je ne parviens pas à "emprunter" du papier blanc chez mes propriétaires pour continuer à exprimer mes délires artistiques.

Ok, ok, la vraie raison en est surtout que mon pépéPC est tombé dans le coma et que, détentrice d'un hihihiPC qui lui, tourne sous Linux avec une RAM et un HD ridicules, je ne peux pas utiliser mon scanner ni GIMPer (désolée, je bosse pas des graphismes sur un timbre-poste, moi).

En gros, il faudra patienter
1) jusqu'à mon retour à Bordeaux en fin de semaine prochaine ; moment où je pourrai réclamer une ramette de papier avec ces yeux de teckel devant un petit beurre (Marie-Anne C., tous droits réservés) si efficaces auprès de mon papa.
2) jusqu'à la réparation de mon pépéPC ; les négociations pour obtenir une avance de 150euros de la part de mes parents n'ont pas encore débuté. Si vous avez des idées pour préparer le terrain, je suis preneuse.

Sinon, pour meubler, je peux faire des blagues :
c'est l'histoire d'une étudiante en histoire qui a un chapitre à rendre jeudi prochain mais qui n'a pas accès à ses archives avant lundi...

mercredi 20 février 2008

Le mystère de la soupe aux crottes de nez enfin révélé !

Qui a dit qu'une fille mauvaise en cuisine était inutile ?
Personnellement, j'ai le sentiment de servir la science. Si, si.


Exemple du jour :
il ne fait pas beau, j'ai joué à la maman toute la journée ("madame, vous voulez ma place pour être auprès de votre fille ?" dans le métro à l'appui...), et je suis physiologiquement instable, en conséquence de quoi une fois rentrée chez moi, je m'attelle à l'activité cocooning.

Au menu : douche à 75°C et 4kg de mousse pendant 30min, auto-massage des pieds (on fait avec ce qu'on a), superposition des couches de pilou, et... soupe.

Le potage est une invention merveilleuse qui permet à n'importe qui de se nourrir sans craindre de rater sa préparation.
Sauf moi.

Velouté de cresson, c'est parti. Eau bouillante, sachet, mettre à cuire, toussa...
Il a été démontré que les femmes sont plus capables que les hommes de faire plusieurs choses à la fois. Donc, laissant la casserole sur le feu, je m'en vais faire autre chose.
J'y pense et puis j'oublie, jusqu'à ce qu'un "bloub-bloub" suspect ne réveille mon neurone. Courant vers les plaques (oui, une fois que le potage bout, chaque seconde compte...), je retire la casserole du feu, y plonge une cuillère cobaye, avant de constater que le velouté supposé n'est, en effet, plus qu'un visuel non contractuel. Mon potage laisse transparaitre de petits conglomérats de soupe trop cuite, légèrement visqueux...

Et soudain, telle la madeleine de Proust sans madeleine ni tante ni thé, tout me revient : je viens de recréer, sans le vouloir, la soupe aux crottes de nez que ma soeur et moi redoutions tant les soirs d'hiver... Ce breuvage dont nous faisions tant de chichis pour le boire, à tel point que nos parents avaient fini par cesser de vouloir nous expliquer quels légumes étaient exactement présents en son sein, préférant admettre que oui, c'était de la soupe aux crottes de nez.


Mais à présent, le secret est enfin percé : la soupe aux crottes de nez, c'est du velouté de cresson trop cuit.
Je ne suis pas la fille de ma mère pour rien, tiens.

dimanche 17 février 2008

//interlude//

Et si, pour une fois, j'étais sérieuse ?

Non parce que, on l'aura compris, depuis le début les dessins à la c*n que je fais me sont une sorte d'exutoire, un moyen de dédramatiser le fait que je mène une existence un peu abracadabrante, digne de toute jeune fille encore marquée des séquelles de son enfance hyperactive à l'époque où la Ritaline n'était pas encore autorisée...

N'empêche, ne riez pas, mais dès que je n'ai rien à faire, je me sens complètement démunie. Et aujourd'hui, par exemple, j'aurais eu des tas de choses à faire si je n'avais pas cédé aux sirènes du dimanche glandage en pyjama.

Donc, je n'ai rien fait.

Et quand je ne fais rien, je cogite.
Et quand je cogite, ça va mal,
très mal.

Parce qu'au fond j'ai une capacité à créer mentalement des montagnes et à les déplacer (sans le secours d'Ovomaltine) assez impressionnante.
Bon, oui, j'avoue, j'ai aussi de bonnes raisons pour cogiter :
- je suis parquée dans un pigeonnier moche que je n'arrive pas à aménager,
- j'ai une routine digne de la pire des mères de famille (dessins d'enfants sur le frigo et emploi du temps saucissonné à l'appui)
- j'ai un gros aperçu de ce que c'est que d'être prof et de préparer des cours,
- j'ai des amis que je vois de manière complètement aléatoire et il y en a que ça vexe
- je suis cintrée dans un format d'études qui ne me plaît pas, mais alors pas du tout,
et pour couronner tout ça,
- j'ai un copain qui est super loin et qui se comporte comme un ours.


Quand tout ça se manifeste par des délires cutanés et un sommeil en mode débiteur, forcément, moi, je rame.

Prof !

Alerte !

Mes amis, l'heure est grave.

Avant que de faire mon annonce,
il va me falloir avouer que, de même que tout le matériel médical et hygiénique qui traîne chez moi est gracieusement fourni par le CHU de Bordeaux (comprenez, Krüûgg©),
le papier et les Pilot noirs dont je me sers pour amuser vos yeux me sont fournis par l'IEN de Bordeaux-Floirac.
Bin quoi ? Les enfants des salariés de Guiness ont bien droit à des pintes gratuites, non ?


Toujours est-il que, dans la mesure où je suis en période de rejet puisque rentrer à ma maison de Bordeaux signifie me faire jeter 48h non-stop et voir une future pharmacienne à grosse bagnole discuter AFSSAPS avec une infirmière référente en hygiène pendant que le chat vient se soulager sur MON lit, et bien je me retrouve en rade de papier blanc. Non non, cela ne signifie pas que lorsque je rentre, je fais mes courses : simplement, quand je demande si je peux prendre un petit tas de feuilles, on me répond toujours "prends la ramette, Solinette". Et quand on est titulaire d'une ramette, on se dit qu'on en a pour un moment. Sauf, évidemment, quand on use ses crayons comme moi.

Une fois ce cadre circonstaniel - et circonstancié, je vous l'accorde, hin hin - je me permets donc de lancer un appel :

je suis en danger de chômage technique.

plus de feuilles blanches = plus de dessins.





A votre bon coeur, donc, ce serait super méga vachement drôlement gentil si vous preniez l'initiative totalement spontanée et autonome de vous cotiser pour me payer une ramette.
Et si vous estimez que le système papier-crayon se révèle précaire, vous pouvez toujours m'offrir une tablette graphique (Aiptek 600U).

samedi 16 février 2008

Câblés !

C'est fou ce que notre société a pu créer comme liens.

Tout le monde communique avec tout le monde,
n'importe où (Union Européenne, réseau RATP et autres toilettes hommes du Zénith),
n'importe quand (jetlag France-Japon, textos nocturnes, pauses vernis à ongles).
Mais a-t-on jamais remarqué que les objets aussi, à notre image, sont reliés les uns aux autres ? Et que TOUT, absolument TOUT, peut être connecté à TOUT ?

Par exemple :
- un chien peut être relié à un humain par un câble enrouleur
- un téléphone portable peut être relié à une multiprise, mais aussi à un kit piéton, et à un ordinateur.
- un poPod peut être relié à une station d'accueil, laquelle est reliée à l'alimentation électrique, mais peut aussi être relié à un ordinateur, à un chargeur indépendant, et à une paire d'écouteurs, tout en étant sagement relié à vous par un tour de cou.
Vous suivez ?



Sauf qu'en ces temps de networkisation tous niveaux confondus, paradoxalement, RIEN, mais RIEN n'est compatible.
Un fil par marque, telle est la règle.
Une prise mâle par prise femelle, c'est la loi de la nature.
Quant au sentiment de jouer aux Duplos chaque fois que l'on essaie de faire rentrer une tête de câble à barrette dans une prise à clips, c'est le devoir de tout adulte particulièrement énervé que d'y passer.


Personnellement, je pense avoir en ma possession suffisamment de câbles de tous types pour pratiquer le bondage avec un mammouth.
Mais dès lors que l'un d'eux me lâche, je me sens démunie parce que qu'aucun autre ne peut venir le remplacer. Un seul câble vous manque, et tout est déconnecté (www2.lamartineisstillalive.com). A tel point qu'on n'ose même pas accuser ledit câble quand un souci se pose : c'est trop précieux, un câble. Alors quand le PC refuse de reconnaître l'alimentation électrique et s'obstine à couper parce que, de fait, il n'a plus de batterie, eh bien j'avoue que j'accuse le PC et que non non non je n'utiliserai pas un testeur de continuité sur mon câble d'alimentation chéri. Or, dans mon entourage, les personnes détentrices d'un câble d'alimentation inutilisé pour HP Pavilion ZV5379EA sont - étrangement - rares. Sans câble, donc, mon PC est un PC mort.

Second exemple : S², parti à Turin, prend plein de belles photos avec son téléphone pour cause d'oubli de cerveau - comprenez ; d'appareil de photo - à son appart. Certes. Heureuse de l'apprendre, j'apprends par la même occasion que monsieur a oublié le câble qui permet de transférer lesdites photos sur son PC. Oublié, mais à sa maison (là où l'on mange des rillettes). Or, dans son entourage, si cosmopolite, polyglotte et féminin soit-il, les personnes détentrices d'un câble USB pour LG chocolate KU800 ne courent - étrangement - pas les via. Sans câble donc, les photos restent mythiques.

Mais n'allez pas croire que les problèmes de câble sont affaires de geeks (et assimiléEs...) :
Il y a deux jours, j'ai été forcée de mener des perquisitions à travers mon appart pour retrouver le câble de mon épilateur électrique. Sans câble, donc, la So' est un gorille.

Et puis il y a le câble, aussi. Celui de Paris et des grandes villes. Celui qui a coûté si cher à installer, et qui ne bénéficie qu'à 2 millions de télévores. Sans câble, donc, t'es pas à la ville, sale paysan.

Il y a aussi le capitaine Achab, mais ça c'est un jeu de mots capillotracté au possible, je vous l'accorde.



Le mec qui a inventé le range-câbles, c'est parce qu'il pétait un câble.
Pour peu qu'il se fût appelé M. Capulet...
mais je sens que vous accable, là.

je boude !

mardi 12 février 2008

Encore !

dimanche 10 février 2008

Yattaaa !

Huh ? (bis)


samedi 9 février 2008

Run away, run away !

Voilà, c'était usant mais c'était chouette !

Programme de la fin de journée : arrivée en trombe au Zénith (moi on me dit 15h30, j'arrive AUX ALENTOURS de 15h30, hein...) mais de toute façon on nous a fait poireauter plus de 2h pour assister aux balances. En attendant, nous avons étudié tous les moyens de faire pipi au plus vite avant de déduire que les garçons, eux, ils ont de la chance. Nous avons joué à une sorte de Twister géant en suivant les instructions de l'équipe de sécurité ("à gauche ! tous à droite sur le trottoir ! serrez-vous ! non, revenez en arrière !"), au basket avec des boulettes de tickets de métro de Neo, et aux langues de Posh (
© novaplanet...), cette dernière chose donnant lieu au dessin à venir.

Puis, nous sommes enfin entrés, et avons cru assassiner toutes les personnes présentes parce que non, c'est pas le moment d'aller aux toilettes, mademoiselle.
Notez que ça fait drôle d'être à peine 200 dans une salle de 6000 places avec une fosse toute vide.

Evidemment, ça n'a pas duré bien longtemps, mais il n'empêche que l'Oblivion Team l'a - enfin - remporté puisqu'on a donné suite à notre requête. En même temps, il était difficile pour Jared de faire semblant de ne pas avoir entendu "OBLIVION !!!!" avec Gary en voix de tête lorsqu'il a demandé ce qu'on voulait l'entendre esquisser. Et se moquer de la façon française de prononcer ledit titre , c'est vachement bas, je trouve.

De toutes façons, la star du jour consistait plutôt en Tomo l'handicapé du pied, dont l'assemblée a hurlé le nom, chose qui a étrangement scotché Jared. Si drame conjugal il y a eu le soir même dans le tourbus, on saura pourquoi... :p



Ressortis, nous avons eu la surprise de rentrer aussitôt par la même issue sur le côté, soit bien avant tout le monde. Nous avons donc pu nous caler bien en face de la scène, en gradins évidemment, mais si l'on fait un comparatif :

gradins :
avantages --> pas trop de parasites hhiiiesques dans les oreilles ; vision panora
mique ; pas de torticolis à la fin du concert ; température supportable ; personne ne se colle ; moyenne d'âge raisonnable
inconvénients --> photos ratées si absence de zoom ; angoisse du gradin qui s'effondre quand les gens sautent ; à quoi ça sert, ces sièges en plastique ?

fosse : avantages --> au plus près des baffles, on morfle mais sans perdre une miette ; photos excellentes ; possibilité de se déplacer à tout va, voire de pincer un biscuit au passage tout en faisant mine que non, non, c'est pas moi, mais ta gu***le, s'il te plaît ; possibilité de récupérer un mediator ou une baguette (n'est pas fétichiste qui veut)
inconvénients --> au plus près des biscuits, on morfle tout court ; contact physique et odoriférant bêrk bêrk ; éventualité de se prendre dans la tronche 1°) une bouteille en plastique 2°) l'eau de ladite bouteille 3°) le Jared qui vient de vider ladite eau de ladite bouteille en plastique

En revanche je vais critiquer l'acoustique de la salle, vraiment mauvaise...
Bataclan mon amour.



Au total, la setlist a été raccourcie de 3 chansons, dont EOTE (snif), mais ce, uniquement parce que Tomo n'était plus en mesure de fournir un quleconque effort supplémentaire. Je reste admirative devant son courage, tout de même, et le voir quitter la scène avec une béquille m'a décroché une larme. Bon en fait un sourire, mais la question n'est pas là.

Un seul rappel, pas de dédicaces.













Et à la fin j'ai récupéré la veste d'une mini-échelon (que j'aime pas, y paraît), ça tombe bien je ne l'ai pas retrouvée et j'avais froid. Mais je suis honnête, je lui ai renvoyé ses papier par la Poste en lui laissant mes coordonnées. Comme certains le relèveront, je me trouve bien bonne.









NB : pour des photos vraiment, vraiment potables, go & see le Flickr de Flea

jeudi 7 février 2008

[Thirty Seconds To Mars]

Vous l'aurez compris, aujourd'hui mon état de fatigue avancée m'empêche de faire l'effort de publier un "dessin du jour"...

Pour compenser, et puisque ça m'obnubile parce que demain c'est Zénith, je vous offre de petites créations de l'année passée, publiées il y a déjà quelque temps sur le forum officiel français du groupe de rock Thirty Seconds To Mars.









le Jared -->











<-- le Shannon















le Tomo (croate, de surcroît) -->












<-- le Tim











hommage au Matt -->
qui a quitté le groupe
depuis un an déjà
pour se consacrer à A&A

Tire, amie saoule !

Huh ?

Journée à la c*n !

N'y allons pas par quatre chemins : il y a des jours où l'on ferait mieux de rester couchée...

Panne de réveil, donc branle-bas de combat à 7h40 ce matin et amenage de petit monstre à l'école comme 80% des mamans... à savoir, en nuisette par-dessus le jean et en-dessous du manteau et avec une mine ausautdulit particulièrement fashion.

Puis, secrétariat chez Céline de ABCDes fauteuils, pour imprimer ses cartes de visite...
Qu'on mette mon PC en enfer, ce dernier ayant choisi de planter pile à l'instant fatidique : "nan, j'en veux pas de l'alimentation électrique, j'ai décidé que je la reconnaissais pas ça sert à rien de me brancher... pis si c'est comme ça, bin je te mets l'écran de démarrage exactement comme si y avait plus d'OS, et je fais des bips affreux pour t'exprimer mon mécontentement, voilà."
Après moult caresses et un grugeage plus digne de Mc Gyver que de Steve Jobs, j'ai enfin réussi à retrouver un PC docile, et on a imprimé des cartes de visite de la mort qui tue (y paraît).

Sauf que. Il était midi passé.
J'avais des Phone House à écumer pour certains-savent-quoi, sauf qu'il m'a fallu en faire trois qui m'ont répondu "non on en fournit qu'un par agence et là, il a déjà été réservé..." pour qu'enfin on daigne me préciser que "non chez Phone House de toute façon c'est avec le forfait portable ou rien".
Pour la peine, je suis partie refaire un stock de poudre chez Séphora et je suis passée chez les concurrents (SFR) qui EUX, m'ont dit que demain ils avaient une livraison... hinhinhin

mercredi 6 février 2008

Mardi Gras !

Eh oui, pour ceux qui ne le savaient pas, aujourd'hui (enfin hier, pardonnez le décalage mais j'ai raté ma station de métro donc je suis rentrée après l'heure autorisée mais en même temps Cendrillon c'est pas moi alors pouêt.) c'est mardi gras.
Et qu'est-ce que mardi gras ?
Ceux qui répondent un deuxième jour de semaine qui a mangé trop de Mc Do se trompent : mardi gras c'est le dernier jour avant le Carême, le jour où l'on a le droit de se gaver de crêpes avant d'aller pleurer parce que demain (enfin aujourd'hui, pardonnez le décalage mais j'ai raté ma station de métro donc je suis rentrée après l'heure autorisée mais en même temps Cendrillon c'est pas moi alors pouêt. (j'ai pas déjà dit ça ???) ) c'est le mercredi des Cendres.

Bref, tout ça pour dire que ça fait quand même drôlement de bien, après une journée passée à :
1- émerger parce qu'on a passé une mauvaise nuit (cf. dessin infra)
2- émerger parce qu'on a reçu plein de textos dont on se demande encore s'il ne s'agit pas d'un rêve tellement ils sont crô'gnons entre 5h et 11h du matin
3- émerger parce que de toute façon quelles que soient l'heure et la saison, le lever est une des pires choses qui existent sur terre
4- dessiner parce que décidément, non, les tableaux du Roi iront se faire f***e aujourd'hui
5- boire plein de café entre 11h45 et 15h parce que la BSG sent le chien mouillé et puis Marion, elle est seule au Petit Café et on a envie de papoter des heures et des heures parler
6- trouver une paire de ballerines les moins chères possibles parce que c'est vraiment ennuyeux les talons quand il pleut et puis zut je suis repassée en-dessous du score de ladite Marion en nombre de paire de pompes, honte à moi (pour info, 8e chez Etam, je surkiffe)
7- baby-sitter 2h30 au lieu de 2h une gamine qui est accro aux Winx à la télé et franchement, les Winx, c'est nul, comme dessin animé

Bref, une journée comme on NE les aime PAS, mais qui s'est clôturée par une soirée crêpes et rock chez Agathe qui refuse de nous avouer qu'elle a assassiné ses parents pour pouvoir bénéficier de la maison...
Bon j'avoue, j'ai toujours aussi honte de ne pas savoir faire cuire une crêpe, par contre je suis passée experte dans l'art de les déguster. Mon seul regret aura été d'avoir eu trop de Zubrowka dans le sang pour me défendre contre la crêpe banane-nutella-chantilly sournoisement concoctée par l'assemblée. Il paraît que c'est une recette spéciale déprime. Je vois pas du tout pourquoi on me l'a destinée ce soir.
Toujours est-il que le rock c'est décidément comme le vélo, ça ne se perd pas, pourvu qu'on ait des cavaliers motivés et ingurgité suffisamment de crêpes pour se dire qu'il faut éliminer tout ça.
J'avoue, mon seul regret aura été de fumer une cigarette. Mais en même temps, on me l'a offerte et puis c'était un jour spécial. Je parle de mardi gras, bien sûr...

Concernant le métro du retour, amusons un peu la galerie :
à la Motte-Picquet je me suis confortablement installée dans le 6, et puis vers Montparnasse je me suis endormie. Quand je me suis réveillée avec cette agréable sensation d'avoir fait le tour du cadran, j'étais à Glacière... soit 2 stations trop loin.
Avis aux mauvaises langues : j'ai fumé une cigarette, et l'herbe dans la bouteille de Zubrowka est inroulable.



Tiens, minuit passé ? Bon, bin Carême alors.
C'est nul, on va plus pouvoir médire, y paraît.

Mauvaise nuit !

mardi 5 février 2008

Kimi's in Japan !

lundi 4 février 2008

Just imagine... !

Pourquoi ?!

Tout le monde râle contre les chaînes de lettres, mais il faut bien avouer que certaines valent le détour.
Allez, pour éviter un psycho-drame dont beaucoup gardent les séquelles dans la corbeille de leur messagerie, je publie ici la dernière chaîne en date.
Faites un voeu, et à la fin de votre lecture, vous verrez qu'il ne se réalisera pas. Bin oui, quoi.


"La question est fondamentale : POURQUOI ?
On n'a pas souvent l'occasion, en ces temps agités, de se poser les vraies questions. Et pourtant...

POURQUOI tu peux avoir une pizza à ta maison plus vite qu'une ambulance ?

POURQUOI il y a un stationnement pour handicapés en face des patinoires ?

POURQUOI les gens commandent un double cheeseburger, des grosses frites et un coca... light?

POURQUOI nous achetons des saucisses à hot dog en paquet de 10 et des pains à hot dog en paquet de 8 ?

POURQUOI Les femmes ne peuvent pas se mettre du mascara la bouche fermée?

POURQUOI le mot 'abréviation' est si long ?

POURQUOI pour arrêter Windows on doit cliquer sur Démarrer ?

POURQUOI le jus de citron est fait de saveurs artificielles et le liquide vaisselle est fait de vrais citrons ?

POURQUOI il n'y a pas de nourriture pour chat à saveur de souris ?

Tu connais ces boîtes
noires indestructibles dans les avions...
POURQUOI est-ce qu'ils ne fabriquent pas l'avion au complet dans ce matériau ?

Si voler est si sécuritaire, POURQUOI l'aéroport s'appelle le 'terminal ?

Et toujours...
POURQUOI est-ce qu'on appuie plus fort sur les touches de la télécommande quand les piles sont presque à plat ?

POURQUOI est-ce qu'on lave nos serviettes de bain ; est-ce qu'on n'est pas censés être propres quand on s'essuie avec ?

POURQUOI les pilotes kamikazes portent-ils un casque?

Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ?

Comment les panneaux ' DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE ' arrivent-ils au milieu de celles-ci ?

Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ?

POURQUOI Noé n'a-t-il pas écrasé les deux moustiques ?

Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ?

POURQUOI les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?

POURQUOI 'séparés' s'écrit-il en un mot, alors que 'tous ensemble' s'écrit en deux mots séparés ?

Je veux acheter un boomerang neuf : comment puis-je me débarrasser de l'ancien ?

POURQUOI Les établissements ouverts 24 heures sur 24 ont-ils des serrures et des verrous ?

Maintenant que tu as souri au moins une fois, c'est à ton tour de répandre la stupidité et d'envoyer ce message à quelqu'un que tu veux faire sourire."

dimanche 3 février 2008

Le mystère des textos maternels enfin révélé !

Je me suis dit que dans la mesure où j'entamais une carrière d'enseignante à 3 sous pour un organisme de soutien scolaire qui en pèse des millions, je me devais de prendre ma tâche au sérieux. Aussi, envisagé-je de me remettre à la pratique du commentaire de texte.
Nulle lubie n'est à l'origine de cette entreprise, non non ; il s'agit seulement d'une nécessité absolue après ce texto :


expéditeur : Dad
date : 03-02-08 à 19h45

message : "J'ai un nouveau portable mais j'ai pas changé de numéro. Ta mère voudrait que tu l'appelles sur son portable à elle. Bisous"


Bien. Reprenons au début : "J'ai [...] numéro" :
-Visiblement, l'expéditeur n'avait d'autre but que de tester la sensibilité des touches de son nouveau téléphone dans la mesure où ce texto, comme 90% des textos échangés dans le monde, est totalement inutile.
-Notez l'effet d'attente de la phrase : l'expéditeur possède un forfait ENORME, jamais vidé, mais prend soin de limiter l'information afin de ne pas dépasser le fatidique dixième d'euro que coûte l'envoi du texto. En outre, il laisse ainsi la porte ouverte à un éventuel coup de fil pour obtenir plus de précision sur le nouveau portable sus-mentionné.
On peut donc y voir un véritable discours en filigrane, qui dirait quelque chose proche de : "appelle-MOI plutôt que ta mère ça prendra pas une heure et en plus tu vas apprendre des trucs nécessaires à ta culture de geekette en carton !"

Passons à la seconde partie du texto, non moins intéressante cependant : "Ta mère [...] elle."
-Le lien avec la première partie est évident, et permet de mettre au jour l'ironie de l'expéditeur : ce dernier possède tellement de forfait que son épouse se permet de lui demander d'envoyer un texto à sa place ; mais définitivement non, il restera laconique, un texto c'est 10 centimes un point c'est tout. Sinon c'est un mail, et les mails, c'est gratuit.
- L'ambiguité est largement présente : l'expéditeur a-t-il servi d'intermédiaire à son épouse, fauchée en termes de crédit téléphonique (et dans ce cas cela justifierait - hélas - l'hérédité pesante pour sa fille) ? Ou bien a-t-il agi en toute bonne foi, sachant pertinemment que pour son épouse, la rédaction d'un texto nécessite 1°) l'arrêt de toute activité, manuelle comme cérébrale 2°) la perquisition de toute la maison afin de retrouver a) ses lunettes de presbyte sévère b) le mode d'emploi du portable, même s'il a 5 ans d'âge 3°) la mise à disposition d'une durée minimale de 30 minutes, puis compter 2 minutes supplémentaires pour tout mot au-delà de la 31ème minute ?

Conclusion : "Bisous"
- L'on peut d'ores et déjà considérer la politesse toujours présente dans le texto étudié.
"Ton papa qui t'aime" eût sans doute paru quelque peu déplacé à l'expéditeur, même si au fond c'est bien ce qu'il pense, et qu'il sait parfaitement que la destinataire est capable de clore ses propres textos par un "j'te fais plein de bizoux Papounet" (mais seulement en début de mois parce qu'à partir du 15, elle finira par compter les caractères et donc éviter tout débordement affectif préjudiciable au dixième d'euro que coûte UN texto)



NB : j'ai appelé docilement ma mère, alors que je suis censée faire la tête... et ce qui devait arriver arriva : 40 minutes et 28 secondes de conversation,
dont au final il ressort que madame jouera publiquement pour la Saint-Patrick, que chez Swatch ils ne réparent que s'ils ont la pièce (sans blague ???), et que le meilleur remède au coup de blues post-mon-mec-s'en-va-loin-et-longtemps c'est le jette-toi-à-corps-perdu-dans-ton-mémoire-et-t'y-penseras-plus.

J'ai hésité de mon côté à lui raconter le coup de la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu, puis me suis ravisée.
Manquerait plus qu'on ait des relations humoristiques, ma mère et moi.

Fessebouc !

samedi 2 février 2008

Le mystère de la mère des petits chevreaux enfin révélé !

Vous connaissez tous l'histoire du loup et des chevreaux ?
Mais si, celle où le loup se fait gratter la gorge par le renard, puis aplatir la langue chez le forgeron, avant de s'enfiler un pot de miel et de plonger sa patte dans la farine pour pouvoir berner les petits chevreaux qui - pas c*ns ! - refusent de lui ouvrir la porte... ?

Bon, et bien ne vous êtes-vous jamais posé les questions suivantes :
- pourquoi les chevreaux n'ont-il qu'une mère ? le bouc, il fait quoi en attendant ?
- où la mère chèvre a-t-elle bien pu partir pour laisser ses chevreaux seuls ?

Béni soit le baby-sitting, puisque grâce à lui j'ai pu gagner de l'argent en période de vaches maigres avoir la réponses aux questions sus-formulées.

C'est tout simplement que la première partie du conte a été occultée !
En vérité, la mère est une chèvre chassée d'une maison parce qu'elle passait son temps à mentir en disant que ses bergers successifs étaient mauvais avec elle. Elle s'est donc réfugiée dans la forêt, mais a eu le temps de se faire briser une patte dans sa fuite (bin oui, le père de famille était très énervé).
Par la suite, elle a mis au monde ses chevreaux - je ne ferai aucun commentaire sur l'élision - ou l'oubli ??? - du passage "comment elle a attrapé des bébés dans la forêt" - et est partie de son home sweet home pour faire soigner sa patte. Notez la logique de la progression qui ne semble pas se soucier des contraintes temporelles du genre "un chevreau ça ne se fait pas en un jour".

Je passerai volontairement sur le fait qu'une fois qu'elle découvre le loup endormi parce qu'il a avalé ses petits, la chèvre que l'on sait lui ouvre le ventre d'un coup de corne à faire pâlir d'envie le plus habiles des chirurgiens (Christian de Nip/Tuck compris) puisque le méchant animal ne se réveille même pas.





Les contes pour enfants sont d'une stupidité sans nom, mais incroyablement instructifs.
Je prône leur perpétuation.
En plus ça fait s'endormir les petits monstres.

Courage !



Apertura !

Tiens, et si j'ouvrais un blog ?

Je devais me rendre à Meudon pour donner mon premier cours de latin Acadomia, après avoir été embauchée la semaine passée. Abattement ou simple manque de courage, je n'ai pu m'y rendre. Il était déjà trop tard lorsque je suis rentrée chez moi, et je n'avais pas vraiment envie de me presser ; aussi ai-je appelé la mère de mon élève et prétexté un "souci personnel" pour repousser à samedi prochain.
Certes, voilà une chose bien irresponsable de ma part. Mais il n'empêche ; j'estime être en droit d'être fatiguée et d'avoir la tête trop ailleurs pour pouvoir assurer un misérable cours de latin. Certains appelleront cela de la flemme, moi j'appelle cela de l'incapacité à gérer une situation de crise.
:p

Songez plutôt :
-Clem', partie hier pour Reading.
-Kimi, vu hier soir pour la dernière fois avant son séjour semestriel au Japon.
-S², échappé de mes mains cet après-midi, pour mieux s'enfuir vers Turin mardi.

Je me demandais si cela valait vraiment le coup de rester en France, quand on a des parents qui refusent désormais de prendre en charge ses études, un président qui se marie en douce à une sirène, et que tout augmente, les enfants ; les oeufs, le lait, le pain... même la bouffe !!!

Bon, la bonne nouvelle c'est qu'on est le 2, et qu'en conséquence mon forfait Neo est renouvelé. Pour fêter ça je vais baby-sitter ma gamine de soir.
Wèèèh.